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L’isolation en Ouate de cellulose

L’isolation en Ouate de cellulose dans une MOB

C’est parti pour 3 jours de travail d’isolation des murs extérieurs et des rampants sous toiture.

C’est la seule intervention extérieure de professionnels du bâtiment depuis le début de la construction. La pause de la ouate demande une certaine expérience en plus du matériel nécessaire.

Des trous sont faits à la scie trépan ou scie-cloche dans la partie haute du pare pluie entre chaque poteaux afin d’y  faire passer le tuyau qui permet d’insuffler la ouate jusqu’au fond du «  coffre ».

Pour les rampants, nous avons gardé une ouverture qui permet d'insuffler au niveau du faitage de toiture.

La souffleuse/cardeuse est constituée d’une trémie ou les sacs sont déversés pour être envoyés progressivement et à la commande pour obtenir la densité souhaitée d’isolant.

La ouate de cellulose est utilisée depuis les années 30 aux États-Unis et dans les pays du nord de l’Europe. Cet isolant est constitué de flocons agglomérés de vieux papiers déchiquetés, en fait, c’est du bois ! Mais aussi ; du sel de bore et du borax (ou acide borique) qui repousse les rongeurs protègent des insectes, des moisissures et des champignons.

En plus d’être un très bon isolant au froid, elle assure un excellent confort en été grâce  à un bon déphasage thermique (conductivité thermique : 0.040  déphasage thermique : 10h pour 20 cm)

même au niveau phonique le résultat est surprenant.

Mais, le plus important à mes yeux comparativement à d’autres isolants de ce type est que le fait qu’il soit en vrac et insufflé, la souplesse apporté (surtout dans une ossature bois) enlève quasiment toute possibilité de pont thermique, qui sont la principale source de déperdition de chaleur dans nos habitations « modernes ».

La qualité d’un isolant dépend en premier lieu de sa mise en œuvre !

Par contre, comme de nombreux isolants, la ouate de cellulose n’aime pas l’eau et il faut faire attention aux incidents style dégâts des eaux…elle accepte par contre un bon passage hygrométrique qui permet d'avoir un habitat sain et perpirant.

Donc 15 cm en 60 kg de densité  soit R= 3.60 dans les murs (+ 1.8 cm de fibre de bois)

Et 27 cm en 45 kg de densité soit R= 6.58 sous toiture

Avec à peine plus d’isolant, nous pourrions parler d’habitat passif !